C'est ouvert!

Bonne nouvelle. Au retour d'Irlande, où nous avons passé une semaine fort agréable, dans un gîte lumineux et confortable, nous trépignons d'impatience. Le maçon devait ouvrir le pignon qui donne accés à l'extension.

C'est donc avec une grande joie que nous appréhendions le retour. Il était trois heures du matin lorsque nous arrivâmes aux Monneaux, notre quartier de Boucieu le Roi.

En voyant les travaux notre sentiment fut partagé. Le linteau était coulé. Enfin les choses longtemps inertes se mettaient en place. C'était le point positif de la découverte.

Sous nos pas craquaient des morceaux de gravier et de béton. Impossible de dormir sous notre toit. Heureusement nous avions la clé de nos amis parisiens et nous empruntâmes une de leurs chambres.

Une poussière omniprésente avait recouvert toutes les affaires que nous avions méticuleusement protégées. Devant un tel spectacle, une image soudainement me vint, celle du Vésuve en éruption déposant sa poussière de lave dans toutes les pièces de la maison. Je comprenais tout à coup le sens, trop souvent banalisé, du mot "chantier". J'en fis part le lendemain à mon maçon, lui laissant entendre que la partie du travail que les gens en général apprécient aussi, c'est la finition et la propreté; autant se faire se peut!

Nous avons passé une journée à tout nettoyer, dépoussiérer, laver, balayer, aspirer, "escouber"...

Il faut apprendre aux apprentis à travailler proprement, parole de prof!